les bases

 

Conception de la naturopathie :

 

La naturopathie est une science holistique ancestrale appelée de différentes façons selon les civilisations. Elle tente par une approche thérapeutique de reconnecter l’être humain à la nature qui l’a engendré dans le but unique d’améliorer sa santé en reconquérant sa force vitale perdue. Ce retour à cette unité corps, nature, et esprit  ne peut s’établir que par une prise de conscience personnelle et une responsabilisation du patient guidé par les conseils de son naturopathe. Ce dernier usera de différentes techniques dites naturelles, afin de trouver la ou les causes profondes de la maladie en remontant à la genèse du terrain pathogène.

Claude Bernard dit :

« Béchamp avait raison, le microbe n’est rien, le terrain est tout .» phrase attribuée de façon erronée à Louis Pasteur sur son lit de mort.

L’hygiène de vie tant alimentaire, psychique, que spirituelle est le pilier essentiel de la naturopathie.

 

Le corps est d’une infinie technicité, réalisant chaque jour des milliers d’actions dédiées uniquement à maintenir l’homéostasie des fonctions physiologiques de l’organisme évitent ainsi la dérive vers la pathologie. Le thérapeute va donc par des moyens naturels l’aider à raviver l’harmonie vitale permettant au corps de reprendre la main sur sa propre gestion sans utiliser de béquilles thérapeutiques chimiques.

 

Pour ce faire, il doit impérativement dans un premier temps : purifier les liquides humoraux (sang, lymphe, sérum), les débarrassant des colles (colloïdales) et cristaux (cristalloïdes) agglomérés dans les tissus et rétablir une bonne perméabilité des organes émonctoires tout en veillant bien sur à supprimer les éléments favorisant l’encrassement et l’intoxication corporelle présents dans le quotidien du patient.

La force de la naturopathie se trouve évidemment dans la prévention car la maladie n’est que le fruit d’une dérive prolongée des principes fondamentaux des lois naturelles de la vie. Le déni de ces règles, engendrera inévitablement sur du plus ou moins long terme un ensemble de symptômes  puis ensuite la pathologie apparaîtra appelant ainsi la détoxication. Néanmoins, contrairement aux croyances de la médecine allopathique, la maladie est le signe salutaire de la purification et d’auto-guérison du corps. Cette dernière génère des symptômes ponctuels avertisseurs qui ne doivent pas êtres à tout prix inhibés pour des raisons pratiques sous peine de déplacer le problème ailleurs de manière différée ou de rendre la pathologie chronique.

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De surcroît, lors de maladies graves avérées, la naturopathie sera très complémentaire de la médecine allopathique visant cette fois-ci à potentialiser le corps du patient afin de mieux supporter la charge médicamenteuse.

 

Je pense que la naturopathie à pour mission d’éveiller les gens à se prendre en main, passant ainsi de victimes à acteurs de leur santé.

 

La loi biologique

 

La loi biologique regroupe toutes les règles nécessaire au maintien d’un corps sain. Ces dernières sont liées directement au psychisme et aux fonctions physiologiques de l’homme. Sans maîtrise de ces deux paramètres, les dérives pathologiques sont très probables, voire inévitables.

La prise en charge de problèmes inhérent aux deux éléments cités précédemment est tout à fait possible et ce uniquement par le biais de traitements naturelles. Une alimentation biologique bien pensée ainsi qu’une aide psychique passant par la détente et le travail sur soi telle que la sophrologie, l’auto-subjection de pensées positives, yoga, relaxation, massages, sport non traumatisant afin d’évacuer des tensions nerveuses résiduelles, thérapies comportementales et cognitives, apprendre le respect de soi (savoir dire NON).

Pour synthétiser en trois mots les phases nécessaires à un retour et un maintien de la loi biologique :

Causalisme : chercher les causes profondes du problème sans s’attarder sur les symptômes présents.

Humorisme : purifier les liquides humoraux en supprimant les surcharges toxiniques, pour ensuite rester dans des habitudes de vie saine.

Vitalisme : aider le corps à récupérer son énergie vitale initiale afin d’obtenir l’auto-guérison.

 

Les  points abordés lors d’une séance visant à récupérer cet état biologique sont propres à chaque personne. Tout dépend des problèmes à traiter et du niveau d’avancement de chacun dans la compréhension de leur corps ainsi que de leur comportement psychique.

Il est impératif que chaque personne prenne conscience des lois biologiques qui régissent notre vie.

Il est malheureusement navrant de constater que la plupart des gens connaissent mieux la fonctionnalité et l’anatomie de leur voiture ou de leur téléphone portable que celle de leur propre corps. Pas étonnant qu’ils n’en prennent pas plus soin. Ces lois biologiques devraient être beaucoup plus approfondies dans les écoles primaires et secondaires.

 

 

La force vitale

 

Ce terme désigne notre potentiel de résistance à l’environnement extérieur et aux éléments pathogènes.

Il reflète, la qualité de notre liquide humoral qui défini notre pouvoir tampon contre les agressions.

Plus le liquide est limpide, plus il sera réactif contre l’agresseur qu’il soit bactérien, viral ou toxique en tout genre.

Ce liquide véhicule notre défense immunitaire, il est donc impératif, qu’il ne soit pas déjà encombré de déchets.

Nous n’avons pas tous le même potentiel vital à la naissance. De plus nous le dégradons par des comportements irresponsables vis à vis de notre santé.

 

Installation de l’encrassement cellulaire

 

L’encrassement des tissus s’insinue lentement sournoisement au fil des jours,

Les facteurs d’encrassement sont :

 

soit exogènes :

 

Une alimentation dénaturée, industrialisée, ayant subie une batterie de traitements pesticides et engrais pour les cultures,  vaccinations, régimes alimentaires non adaptés à certains types de bêtes d’élevage. Enfin, un conditionnement et des méthodes de conservation nocives (ionisation, stérilisation, stockages trop longs) . Certaines substances tels que l’alcool, le tabac, les drogues, les résidus médicamenteux sont également à prendre en compte. Tous ces produits produisent une fois assimilés une somme colossale de déchets et toxines, obligeant un hyperfonctionnement des organes émonctoires.

 

Soit endogènes :

 

Le corps peut également s’auto-intoxiquer et s’encrasser par ses propres déchets induis par le métabolisme interne générant des acides en tous genres. La saturation des organes responsables de l’élimination n’arrange rien. La qualité de vie, l’environnement, l’ambiance au travail et dans le foyer ont aussi un impact sur le bon fonctionnement de ce métabolisme.

 

Quel sont les différents état de la maladie? :

 

La maladie se présente à tour de rôle sous différents aspects :

1) La forme symptomatique donnant l’alerte se matérialise sous différentes formes dirigée vers des zones jugées suffisamment forte pour tenir le rôle d’exutoire, créant des signaux telles que des douleurs intestinales, maux de tête, douleurs articulaires, insomnies…., les organes faibles supportent la maladie, les organes forts l’éliminent. A ce moment, il est très intéressant de créer des crises d’éliminations afin d’assainir le corps grâce à des dépuratifs naturels et des procédés tels que le jeûne pour soulager les organes don la fonction première n’est pas emonctorielle.

Cela va permettre d’ouvrir les émonctoires naturels et libérer de diencéphale.

 

Ce premier point est commun à toutes personnes, en revanche, la maladie se démarque différemment selon les individus :

 

2a) Les sur vitaux réagiront violemment sous forme de crises exacerbées de durée très limitées afin de récupérer rapidement leurs états initiaux.

2b) Les sous vitaux vont subir un effondrement tant nerveux qu’hormonal. Ces personnes seront sujettes aux maladies récidivantes. Cette force vitale leur faisant défaut, ne suffit pas à créer une réponse nerveuse suffisante pour bouter hors du corps les intrus.

3) Au troisième stade, en l’absence de réforme d’hygiène de vie, la maladie s’installe et fini par atteindre en profondeur les organes touchés. Le naturopathe cèdera le pas à la médecine traditionnelle. Néanmoins, ce dernier pourra tout de même aider la personne à supporter les traitements allopathiques dans de meilleurs conditions.

 

Tout se résume donc à l’état des forces vitales de chaque individu créant ainsi un équilibre ou un déséquilibre entre la qualité endocrinienne et nerveuse du patient par rapport à la charge humoral et de la capacité d’élimination des organes émonctoires (poumons, peau, intestins, foie, reins).

 

Trois cas possibles de situations se présentent à nous :

 

-La force vitale est supérieure aux charges humorales :

Réaction aiguë et rapide.

-La force vitale est égale aux charges humorales :

Réaction plus tempérée avec tendance à la chronicité.

-la force vitale est inférieur à la charge humorale :

le corps est à la merci de la maladie et rien ne l’empêchera d’aller jusqu’à la destruction totale de l’organe affecté.